Bon reprenons bordel !
La jeune femme entra dans la pièce recouverte de marbre. Quelques meubles dorés et pour certains incrustés de pierres précieuses décoraient la salle de repos.
- Qu'est-ce qui t'amène Jane ? Tu n'as pas pu couper ce qui sert de symbole à un de nos membres ?
- Qu'est-ce tu dis comme bêtises, il t'arrive quoi ?
- Bin l'habitude d'être parmi les imbéciles tu vois ce que je veux dire j'espère... (elle fit non de la tête) Je hais mes congénères et je ne te le cache pas. Si je n'étais pas là avec cette épée à tout dézinguer sur mon passage l'humanité n'aurait jamais pu connaître cette ère et serai morte à cause de soit-disant dieux. Je n'ai ni dieu, ni maître, sauf moi et ma conscience.
Tiens ça me rappelle la fois ou Pyr c'est retourné contre moi, un pistolet dans la main. Je rigole et j'ajoute : misérable ! Je fais mille fois mieux ! Et je sors ma colossale hache et je te laisse deviner la suite.
Une voix venue de nulle part et de partout indiqua que sa navette de transbordement était fin prête. Celui-ci se leva et partit vers les hangars, Jane lui emboîta le pas. Ils traversèrent de grandes ailes et de longs corridors, chacun avait un style particulier, il étaient fait de verre, d'acier, de métal noir ou étaient recouverts de plantes voire même de sculptures. Avant d'arriver aux hangars centraux ils empruntèrent un couloir large. De chaque côté de celui-ci de grandes machines dorés aux formes humaines se tenaient stoïquement, qu'on appelait Centurions. A chaque pas de Peine deux d'entre-elles se réveillèrent avec grondement, prirent leurs armes et suivirent leur commandant.
Les plus grands membres des Surnaturels et des Bizarreries en tout genre attendaient leur chef. Peine se rappela de la mission suicide avec tout le monde, toutes ces flottes, ces vaisseaux et ces races qui s'étaient unies pour combattre un ennemi : Chronos, dieu déchu du temps. Mais une autre guerre commence plus grande, plus violente. Il n'aura aucune pitié face à cet Asgardien qu'il considère comme un être de pacotille. Cet être n'était que le plus fourbe des dieux : Loki.
Peine savait qui il enverrait face à lui, Staline le dur-à-cuir ou l'homme de fer. Un petit moustachu dont on préfère ne jamais citer le nom mais qui vit encore et toujours, il représente l'incarnation de la rage comme un des neuf Destructeurs.
Le groupe s'embarqua dans la navette et fila vers la station de la LGC. Peine avait une larme qui coulait sur sa joue droite, sauf que son casque apparut pour la masquer. Mais Jane l'avait remarqué.
Après de longues minutes la barge s’amarra à la station et la porte s'ouvrit. Derrière elle s'étendait un combat entre des membres de la LGC et des créatures humanoïdes. Able bondit comme un démon hors de sa boîte et commença à transformer en hachis parmentier tout ce qui se trouvait sur son passage. Les Centurions émergèrent lentement et commencèrent à faire tonner les marteaux dorés, les haches, les épées, les arbalètes et les mortiers. Un d'entre-eux se rua sur l'ennemi avant de s'arrêter brusquement et de crier "Navrar Chazam Obliron", avant de projeter un puissant jet de vapeur et de matières incandescentes. Rambo tira comme un malade en criant : "Bouffez moi ces balles perforantes bande de fils de pute ! Et ce n'est pas ma guerre bordel !". Peine leva la main et un assassin spectral apparu et courut vers l'ennemi en prenant soin d'enfoncer ses dagues dans les gorges. Lui faisait mouche l'ennemi pas.
Peine sortit son épée colossale du travers de son dos et rejoignit la bataille avec style, mouvement amples, décapitations à la chaîne, quelques exécutions ici et la. Un nain s'amusait à taper tout ce qui bougeait à coup de lingots d'or et de diamants. Durant ce lap de temps quelques soldats de la cinquième armée avaient réussi à se téléporter. Ils se mirent en formation avec les centurions : murs de boucliers et jets de vapeurs avec en assaisonnement des coups de marteaux qui faisaient valser ennemis et morceaux de sols. Sans oublier quelques lustres qui tombaient du plafond. A ce joli décor il ne manquerait plus qu'un orchestre. Sauf qu'on en a un : Peine.
Peine rua vers les alliés de la LGC, il apercevait du coin de l’œil Déflagration en train de tout casser dans tout les sens, Yesico maintenant une barricade et mitraillant à tout va. Shika qui démolissait des pans de murs à coup de couteau. Le commandant cria "Nova" et traça en une fraction de seconde une centaine de mètres en pulvérisant tout ce qui était devant lui. Ceux qui se trouvaient sur les côtés ont été projeté aux murs d'aciers gris.
- Centurions, j'ai besoin d'une tourelle, tout de suite ! Cria Peine à un carrefour.
L'un des soldats dorés leva son bras et éjecta un disque de même couleur et se déploya.
- Quel type de munition demandée ? Demanda la tourelle
- Tire sur tout ce qui bouge sauf allié, feu à volonté tout carreaux. Répondit Peine
- A vos ordres. Répliqua la machine avant de cracher ses projectiles.
Peine fut rejoint par un Centurion recouvert de lave en fusion et étonnamment celle-ci n'entamait pas son corps de métal. Un être divin arriva par le nord du carrefour, le centurion fonça droit sur lui. Le dieu envoya l'automate au sol mais celui-ci se releva avec rapidité et fit pleuvoir des coups de chaînes enflammées et de hache. L'être refit une attaqua, le Centurion para avec violence, l'attrapa par le coup et le cogna contre le sol avant de le jeter. Le dieu se releva et fit une attaque magique.
La suite plus tard
Commentez pour dire vos ressentis et ce que vous en pensez.